(Attention, danger ! Ne pas tomber ...).
Bonjour mes ami-e-s.
La peur demeure l'un des principaux moteurs de la survie. Elle est à la base de l'instinct de conservation des vivants.
Souvent la peur a pour effet la fuite, pour éviter la souffrance et/ou la mort.
Parfois, la peur se manifeste par une sorte de sidération, d'état de choc paralysant et autolytique (destruction de soi-même), face au danger.
Ailleurs, la peur provoque l'agressivité allolytique (destruction de l'autre) si le danger vient d'un autre être vivant.
C'est ainsi que le taureau dans l'arêne, ayant peur de souffrir et de mourir, donne des coups de corne pour chasser le danger.
La peur est inhérente à l'être vivant, soit réflexe inné (peur du vide), soit réflexe acquis (Pavlov; peur de se brûler car on a déjà eu très mal), soit induite par la transmission des plus expérimentés (apprends à reconnaître les amanites phalloïdes, car c'est poison).
La peur peut donc être salvatrice, mais aussi létale, tant pour le vivant qui a peur que pour le vivant qui fait peur.
Le mépris semble une attitude spécifiquement humaine, même si nous pouvons avoir un doute devant certains comportements hautains des félins. Mais c'est peut-être de l'anthropomorphisme.
Le mépris nécessite une prise de conscience du soi et du non soi, ajoutée à une valorisation du soi et du non soi.
Le mépris n'est pas la haine. Le mépris constitue la forme agressive du dédain.
Le méprisant se considère comme supérieur au méprisé.
Le méprisant juge donc le méprisé, le jauge, s'auto-jauge et se compare.
Le mépris sert de pierre fondatrice à l'élitisme.
Dans le monde animal non humain, le plus fort de la jungle a toujours raison.
Mais dans le monde animal humain, les méprisé-e-s qui n'ont plus peur, peuvent tout à coup imposer leur loi par leur intelligence.
A bientôt car ...
A SUIVRE ...
( Non mais quand même ! Il ne faut pas confondre les torchons et les serviettes !).
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