mercredi 27 juillet 2011

FABLE DANS L'AIR DU TEMPS.

Apparences trompeuses ?



La limace et la mouette.


Lascive et engluée, pas la graisse freinée, 
Ne se pouvant traîner sans bourrelets plisser,
L'ondulante limace, fort nue et si mal née,
Sur la terre se meut, sans cesser de glisser.


Aérienne et frivole, par la mer attirée,
Hurlant et se moquant des vivants non ailés,
La mouette grisée, par la faim pressurée,
Sur le sol cherche proie, loin du ciel étoilé.


Soudain gronde le vent et soufflent des éclairs,
Annonçant d'un ailleurs, imbu de sa hauteur,
La triste destinée, dénuée de grandeur,
D'une chute peu fière, éloignée des grands airs.


Aidée en son chemin par la liquidité,
La serpentée se sauve et trouve bon terrier.
Par les eaux aveuglée, oubliant de crier,
L'oiselle perturbée perd toute dignité.


Moralité :

Qui trop se croit meilleur, tombe souvent de haut;
Qui se voit simplement, se joue de son défaut.


Boulimie ?



Billère, le 27 juillet 2011.
Agnès Gouinguenet.  

lundi 25 juillet 2011

RESILIENCE POETIQUE.



Hache deux os ...


A peine ressentie, tu crachines à loisir,
Et nous humidifies, fluide et alanguie,
Donnant à nos sorties, un goût de déplaisir, 
Tant le soleil se veut vaincre le parapluie. 


Ici tu tombes drue, brutale et envoûtée,
Plombant avec dédain nos envies de chaleur,
Forçant d'un cumulus l'arrondi prometteur, 
Et brisant sans remord, notre ire déjantée.


Là tu nous rafraîchis, apaises nos brulûres,
Libérant de nos corps les sèches déchirures,
Redonnant son éclat à Madame Nature,
Irriguant sans défaut toute fine nervure.


Soudain tu nous délaisses, quittant notre contrée,
Allant vers d'autres cieux, gonfler l'onde bleutée,
Offrant à nos excès d'enfants souvent gâtés,
Le retour attendu, de l'été les clartés.


Billère, le 25 juillet 2011.
Agnès Gouinguenet.  

jeudi 21 juillet 2011

MISE AU FEU DU SERMENT D'HIPPOCRATE, VERSION FRANCAISE.



Un jour de 1978, Agnès n'en
mène pas large ...


 Dans l'assistance, le Docteur papa Charlick est 
le dernier sur la droite; il a 58 ans.


Bonjour mes ami(e)s.

Désormais, les médecins français seront payés "à la performance".
Relisez sur Google le Serment d'Hippocrate.

Et permettez que je vous conte une nouvelle mésaventure paloise hautement cruelle, dont je fus victime fin 2005 / début 2006.

Le premier mai 2005, ayant la certitude de bénéficier de la réversion confortable de feu mon ex-époux Etienne Malandain (décédé fin février 2004), je finalise ma cessation d'activité libérale en mon laboratoire du 31 rue Carnot à Pau.

Ayant été victime de la décompensation grave suicidaire d'un "burn-out", je n'ai aucune envie que cela recommence, d'autant que j'exerce mon métier depuis plus de 18 mois, exactement dans les mêmes conditions qui ont provoqué mon "saut périlleux". Mettez-vous un peu à ma place; j'avais peur. 

Après quelques semaines de repos, j'accepte un poste de salariée à temps partiel dans un laboratoire palois, ce qui m'a bien dépannée, car mes revenus n'allaient pas loin tout de même (je n'avais pas vendu ma clientèle, que les autres gros labos tout proches avaient massacrée en faisant des tas de petits alentour, histoire de gagner plus sans se soucier des dégâts collatéraux, et point encore les murs de mon laboratoire).

Etant née en 1950, j'ai donc 55 ans et suis ménopausée depuis 5 ans.

Brusquement, je ressens les mêmes signes avant-coureurs d'une reprise du processus menstruel : douleurs mammaires bilatérales, hypersécrétion vaginale, bref un coup de jeune fort étonnant. Je ne m'inquiète pas mais effectue une prise de sang dans le laboratoire où je travaille désormais : FSH à 30 et 17 bêta oestradiol à 100, ce qui signifie qu'il y a reprise du fonctionnement ovarien. Je consulte une consoeur gynécologue qui me fait un frottis endocervical et m'envoie de suite chez le radiologue pour échographie pelvienne le 2 décembre 2005 (décidément, je n'aime pas Napoléon et ses 2 décembre !); résultat : " Utérus hétérogène avec formation mal définie au niveau du fond utérin (environ 4 cm de grand axe)". Nouveau RDV en urgence et le même jour chez la gynéco, qui me demande : Quel chirurgien choisissez-vous ? Je réponds (sottement) qu'une femme serait peut-être plus apte à comprendre mon problème de femme. Ce qui fut décidé. Je refais, affolée, une prise de sang le lendemain, mais les marqueurs cancéreux sont heureusement normaux (utérus, ovaire). Consultation chez la chirurgienne qui m'annonce : "Les carottes ne sont pas complètement cuites".
Et m'envoie effectuer une IRM avec le courrier suivant :



Ce qui veut dire en clair et pour la toubib que je suis : Nous suspectons une tumeur cancéreuse ("adenok" = Adénocarcinome) de l'utérus, de 41 mm (imaginez 4 cm, décidément le chiffre 4 !), sur un endomètre hypertrophié (ce qui est hautement cancérigène chez la femme ménopausée). Examens ana-path en cours (biopsie effectuée à vif par cette chirurgienne, ancienne Interne de Hôpitaux de Paris, et frottis cervical de la gynéco). Veuillez effectuer l'IRM avant intervention chirurgicale, afin d'évaluer l'étendue de la catastrophe présumée.

Sous-entendu : Il s'agit peut-être d'une tumeur hautement maligne car hyper sécrétante, puisque les oestrogènes sont à 100.

Imaginez l'état dans lequel je puis me trouver en ce début décembre 2005, alors que j'ai voulu mourir début août 2003 et que je n'en ai plus du tout envie à ce moment-là, car reposée et libérée de mon épuisement psycho-affectivo-professionnel !

Résultats de l'IRM :

Dans la conclusion, fibrome possible mais étant donné le contexte, on ne peut pas exclure un cancer.

Les résultats ana-path reviennent normaux : Youpi se dit Agnès, je n'ai rien de grave.

Réponse de la chirurgienne (qui, en fait, n'a pas fait de prélèvement sur la tuméfaction, ce qui est déjà une faute professionnelle fort suspecte, et de surcroît persiste à ne point en pratiquer; une ancienne Interne des Hôpitaux de Paris, se remettre en question, vous n'y pensez pas !) : Je t'opère quand même, en début d'année prochaine, après les fêtes, quand je rentrerai de vacances (sic !).

De nouveau anéantie, pensant que l'on ne veut pas me dire la vérité, j'accepte de passer sur le billard pour hystérectomie avec annexectomie bilatérale (soit "la totale").

Imaginez le mois de décembre 2005 que j'ai pu vivre, pensant que le cancer proliférait, à l'affût de la moindre douleur pelvienne (totalement imaginaire car en fait j'avais ré-ovulé, ce qui explique toutes les anomalies normales de l'endomètre de pré-règles), me demandant les démarches à suivre en cas de demande d'euthanasie sur ma personne. Impossible d'assumer mon travail au laboratoire, dans cet état-là; à noter (mais cela n'a rien à voir probablement avec le certificat d'arrêt de travail que m'a signé la chirurgienne, encore que, ma foi, l'inconscient ...), que le labaratoire qui m'employait était la bête noire de celui qui faisait les analyses de la clinique où la chirurgienne pratiquait son "art" ... Et mon absence pendant plus d'un mois (large !) n'arrangeait pas les affaires de mes patrons. J'ai de mauvaises idées, certainement, totalement psychiatriques, à n'en point douter (remarquez, imaginer que l'UDAF des Pyrénées Atlantiques puisse placer l'argent des handicapés mentaux dont elle s'occupe, et empocher les intérêts ni vu ni connu, c'est délirant psychotique comme idée, non ? Et pourtant ...).

Le 2 janvier 2006, je passe sur le billard : on enlève tout, même le col.

Résultat : FIBROME.

Je fus donc mutilée pour rien. Sans compter le haut risque de rechute suicidaire que cette femme, parfaitement au courant de mon passé récent, a occulté (est-ce bien certain ? Bénéfice du doute quant à un fond de sadisme, inconscient ou non ...).

Que penser du montant de la prime à décerner à cette consoeur (car c'est une CONSOEUR !) ? Prime à la performance ou prime à la casse ?

Etant à la fois vaginale (donc cervicale) et clitoridienne, j'ai gardé, bien évidemment, des séquelles irrémédiables quant à ma sexualité.

Dois-je porter plainte contre cette chirurgienne, qui a fait preuve, dans cette histoire, d'une totale inhumanité, voire pire ?

M'a-t-elle mutilée pour "se faire de l'argent", "se faire un utérus", "se faire la main après vacances" ?

Dois-je DENONCER cette infâmie à quelqu'un d'autre que le Président de l'Ordre des Médecins des Pyrénées Atlantiques (je l'ai fait sur le moment, et bien entendu, motus et bouche cousue style Omerta catholique et Secret franc-maçon), afin que cette dame ne recommence pas sur une autre femme ?

Et bien, OUI !

Vous ne trouvez pas que cela fait beaucoup pour la même Agnès Gouinguenet, fille cadette de Charlick (et Cécile), personne humaine comme tout le monde ici-bas ?

Et si ce blog est de nouveau black-outé, nous saurons qui en est responsable.

A bientôt car ...

"Chins up", grande Agnès, te dirait ton
papa Charlick, s'il le pouvait
encore.


A SUIVRE ...


mardi 19 juillet 2011

COMPLICITE ET NON-DENONCIATION : PROBLEMATIQUE A LA MODE.

Ejaculation symbolique ...


Bonjour mes ami(e)s.

Lorsque le musicien titulaire Monsieur LR, en début de messe et en la tribune d'un orgue basque, me roua de coups et risqua me faire tomber dans le petit escalier en colimaçon, ce qui aurait pu me blesser grièvement ou me tuer, le prêtre qui officiait fut TEMOIN de cette agression physique et potentiellement meurtrière (c'est un peu différent, mais non moins grave qu'une violence sexuelle sans risque vital); en effet, je criais et l'orgue ne jouait plus ! ...

Devait-il contacter la Justice ? OUI. Ce curé est responsable et coupable de non-dénonciation complice.

Un autre prêtre (mon confident) fut prévenu des faits et me demanda d'écrire et envoyer une lettre à l'agresseur (missive qu'il me dicta), ce que je fis d'ailleurs, terrifiée. Si je m'étais fait "tabasser" c'était bien sûr de ma faute; la preuve, l'agresseur a porté plainte contre moi !...

Ce deuxième curé devait-il dénoncer le fou frappeur ?
Bénéfice du doute ? Il était mon "écouteur" mais je ne l'ai jamais considéré comme mon confesseur (je ne crois pas en la moindre supériorité de la curaille sur la non-curaille). Donc aucun secret professionnel.

Un petit indice réflexif dans cette affaire : il existe une non-dénonciation passive activement complice, et une non-dénonciation agissante, passivement complice, mais essayant d'empêcher la récidive.

Un(e) ami(e) non témoin me paraît beaucoup moins impliqué(e) que, par exemple, la famille proche au courant des faits.

Et vous, qu'en pensez-vous ?


Intériorité fallacieuse.



A SUIVRE ...




lundi 18 juillet 2011

GOUVERNEMENT FRANCAIS ACTUEL ET NEPOTISME GABONO-CONGOLAIS.

Noir et blanc ...


Bonjour mes ami(e)s.

Monsieur François Fillon rentre d'un voyage à Libreville (Gabon), sans la moindre idée "xénophobe" quant aux Africains noirs; vous n'y pensez pas; un passionné de chant grégorien ne pourrait se laisser envahir par de telles pensées !

Il est surprenant de constater que les yeux bleus et cheveux clairs de Madame Eva Joly lui semblent faire tache en notre "pure" France ... Cela promet !

Messieurs Brice Hortefeux et Bernard Tapie, francs-maçons +++, appartiennent à la Grande Loge Nationale (Blanche ?) de France.

Cette GLNF a reconnu Monsieur Denis Sassou Nguesso en tant que Grand Maître de la Grande Loge (Nationale ?) du Congo, ainsi que feu Monsieur Omar Bongo en qualité de Grand Maître de la (Grande ?) Loge Nationale du Gabon.

Notons que Monsieur Omar Bongo était le mari de la fille de Monsieur Denis Sassou Nguesso, bref que le Président de la République du Gabon était le gendre du Président de la République du Congo; l'actuel Président du Gabon (Ali Ben Bongo) "serait" le fils de feu son père (et d'une autre dame).

En résumé : Y'a bon Pétro-Uraniumo-Banania !

Aurais-je l'impertinence de considérer que Libreville pourrait s'écrire "Pitre-vil" ?

N.B. Avez-vous remarqué, en regardant une mappemonde, que la Corne de l'Afrique, menacée de famine, se situe tout à côté de l'Arabie Saoudite ? ... Merci la solidarité géographique.


A bientôt car ...


Et Dieu créa Adam, même pas
enfant, avec tout ce qu'il faut 
pour "forer".
Etait-il blanc de peau et athée ? ...

A SUIVRE ...

 

samedi 16 juillet 2011

PAIX ET GUERRES.

Je monte la garde !


Bonjour mes ami(e)s.

"Si vis pacem, parra bellum".

Evidemment, pour préserver l'intégrité de l'Empire romain, il valait mieux une méga-armée ... et plein d'esclaves.

Résultat séquellaire ? Le Colisée, à Rome ...

Le problème de notre monde "moderne" réside dans la dissuasion : Regardez un peu toutes les bombes que je peux vous envoyer à la tête (restons polis); cela calmera vos envies de venir sur notre territoire si chèrement acquis.

En attendant, les populations civiles se retrouvent en première ligne pour la destruction massive; de plus, ce sont ces mêmes "citoyen(ne)s travailleurs(euses)" qui, par leurs impôts, financent en partie la défense nationale, donc ses salarié(e)s. Entre nous, ces toujours citoyen(ne)s au travail viennent de renflouer les organismes financiers foldingues et quasi ruinés, avec le fruit de leur labeur. Après, les banques distillent à ces mêmes "vaches à lait" (au masculin aussi) l'argent récupéré, avec commissions royales pour les "tenancier(ère)s" des guichets. Je te prends tes sous; comme tu n'as plus d'argent, je t'en prête avec intérêts. Tout "bénéf" ! Passons.

La difficulté des dirigeants actuels vient du fait que nous avons découvert un pot aux roses : La classe politique au pouvoir utilise ce même pouvoir pour détourner des sous (beaucoup de sous), arguant le sacro-saint "Secret Défense", afin de financer sa prochaine campagne électorale. Avec les medias en poche, la boucle est bouclée.

Décidément, cela ne va pas avec le troisième élément de notre trialisme républicain : FRATERNITE.

De ce fait, je partage Ô combien l'avis de Madame Eva Joly qui considère le défilé militaire actuel du 14 juillet comme une sorte de stupidité ontologique.

Notre fête nationale française ne devrait point se définir guerrière, style déploiement d'une queue de paon mâle, histoire d'en mettre plein la vue pour faire peur.

Cela ne dévalorise en aucun cas le rôle majeur de notre Armée, pas plus important cependant que celui de nos chercheurs(euses) en Médecine et de nos artistes.

Pourquoi pas le 8 Mai ? Mais que diraient les Allemands, Italiens et autres Japonais ?

Décidément, une fête nationale doit-elle se construire sur les ruines d'autres nations ?

Pour un hommage à nos armées, vitales pour notre LIBERTE, je propose le lundi de Pentecôte; comme cela, nous y mettrons un signe d'inspiration pour tou(te)s.

Alors c'est quoi LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE ?

De la chair humaine irradiée et cancéreuse ?

Avouons que la recherche médicale et l'expression artistique, cela ne rapporte pas beaucoup de sous à la classe politique au pouvoir.

A bientôt car ...

Une victime de l'Empire romain,
Ô combien récupérée par Rome ...



A SUIVRE ...

jeudi 7 juillet 2011

TERRIBLE DETAIL ...




Telle une "cathédrale" laïque et métallique,
utérine à l'intérieur,
 phallique à l'extérieur.



Bonjour mes ami(e)s.

Séjour parisien fort instructif, avec pied à terre dans le VII ème arrondissement, coeur "monumental" de nos Institutions nationales, voire nationalistes.

Au détour d'une balade, je tombe sur la statue équestre de Simon Bolivar, non loin du Pont Alexandre III.

Et que lis-je sur le piédestal ?






Que penserait Monsieur Barack Obama de cet hymne à la "supériorité de la race latine" ?

L'enfer se faufile parfois au centre du paradis.


Résilience : la torsion devient 
harmonie.



A bientôt car ...


A SUIVRE ...  

 

vendredi 1 juillet 2011

"REFLEXION A CHAUD".



Bonjour mes ami(e)s.

Un(e) automobiliste roule beaucoup trop vite, perd le contrôle de son véhicule, heurte un être humain ivre, puis finit sa course contre une muraille.

Les deux personnes humaines sont blessées; leurs jours ne sont pas en danger mais elles auront des séquelles.

Existe-t-il une différence de degré, de nature, d'intensité, de niveau, voire un fossé ontologique, entre ces deux souffrances ?

Et vous, qu'en pensez-vous ?


A bientôt car ...



A SUIVRE ...