vendredi 1 juillet 2011

"REFLEXION A CHAUD".



Bonjour mes ami(e)s.

Un(e) automobiliste roule beaucoup trop vite, perd le contrôle de son véhicule, heurte un être humain ivre, puis finit sa course contre une muraille.

Les deux personnes humaines sont blessées; leurs jours ne sont pas en danger mais elles auront des séquelles.

Existe-t-il une différence de degré, de nature, d'intensité, de niveau, voire un fossé ontologique, entre ces deux souffrances ?

Et vous, qu'en pensez-vous ?


A bientôt car ...



A SUIVRE ...


8 commentaires:

  1. Bonjour Agnès,

    Simple question: le piéton ivre était-il en infraction?
    par exemple se tenait-il sur une voie de circulation interdite aux piétons hors les passages cloutés.
    car tout le problème du jugement moral et du discernement qui l'accompagne est de connaitre la totalité des faits.
    Le modérateur fou va encore dire que je retombe sur mes pattes ,

    A+
    GR

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  2. Tchao Gaétano.

    Imaginons qu'automobiliste ivre de vitesse et piéton(nne) ivre de ... (allons pour le Calvados), se trouvent sur une route de campagne sans marquage. Pas de témoins.
    De plus, il y a eu perte de connaissance post-traumatique des deux côtés et amnésie de l'accident. Assez banal, finalement.
    En fait, volontairement, j'ai mis une "infraction" étiologique (racine grecque, revoir vos cours) de chaque côté (infraction légale ou non).
    L'accident est donc provoqué par l'excès de vitesse ET l'ivresse qui fait tanguer le(la) piéton(ne).
    Sans excès de vitesse ni ivresse oenolique, point d'accident.
    Je voulais réfléchir sur le fait que la Justice humaine pourrait parfois élargir (et donc humaniser, "christiser") son champ de réflexion et d'application.
    Dans mon petit exemple, à mon humble avis, Justice est faite; point n'est besoin d'en rajouter.
    Après, si le(la) piéton(ne) veut faire "payer" l'automobiliste plus que de raison, en demandant des dommages et intérêts, c'est là que cela dysfonctionne ...
    Parfois les séquelles d'un accident constituent le meilleur des jugements; point de valeur morale là-dedans, me semble-t-il; que de l'humain ultra-faiblard, et rattrapé par les conséquences de ses manquements.
    La Justice, ce ne sont pas que des lois ni des faits, surtout quand il n'y a point de témoins des faits; ce serait trop facile.
    Mais je peux me tromper.

    Allons pour dire que le modérateur qui ne vous convient pas n'est point fou; juste moins patient que l'autre.

    AG à GR le souple matou (attention au goupil, qui n'a pas dit son dernier mot, ce n'est pas son genre).

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  3. Bonjour Agnès

    Après une très petite réflexion , je pense l'automobiliste plus coupable .
    En effet, sa voiture dont il aurait du rester maire (code de la route ) lui a servi d'arme par destination pour blesser le piéton , lequel en état d'ivresse sur la voie publique n’était pas dans la même catégorie (il me semble que ce n'est qu'une infraction , l'autre (ivresse au volant) est un délit)
    Il eût fallu prendre deux automobilistes , ivres tout les deux (l'un au Calva , l’autre à l'armagnac (je préfère)). Auquel cas on pourrait plaider l'accident sans cause identifiable, à condition que les deux aient bu chez eux; sinon la responsabilité pouvait être recherchée du côté du débitant de boisson.

    A+

    GR
    qui retourne faire de l'hébreu qu'il préfère de beaucoup au grec

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  4. Tchao Gaétano !

    Etes-vous d'accord avec le "jugement" de votre Jésus en Jn 8, 1-11 (désolée, c'est du grec)?

    Car les "lois" (ainsi que les faits, ce qui n'est pas certain; demandez son avis à un rabbin acceptant de lire le Deuxième Testament, tout en connaissant parfaitement la Loi juive de l'époque) accusent formellement un être humain (en non l'autre d'ailleurs, car l'onanisme n'est pas en cause, me semble-t-il).

    Concernant l'hébreu, j'ai ressenti le même emballement que vous, car cela nous fait découvrir un langage qui n'a donné pratiquement aucune racine de mots français; de plus, totale découverte quant à certains symboles mythologiques : bethléem signifie la maison du pain; de là à affirmer que c'est la maison du pain de vie, il n'y a qu'un pas; mais ne soyons pas dupes.

    Bonne réflexion concernant "votre" Christianisme appliqué.

    A bientôt.

    AG à GR.

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  5. hi! Agnès
    Primo ce n'est pas "mon Jésus" , je pense que cet homme qui vécût entre -4 et 30 appartient à toute l'humanité . Comme le Bouddha Sakyamouni ou Confucius. Cela dit je partage entièrement sa position, je n'ai pas dit jugement ou décision.En fait JC aurait pu faire procureur à NY CITY ;-). En fait il récuse les témoins et l'accusation tombe.
    En ce qui concerne l'hébreu , vous êtes comme une amie à moi qui voit des signes partout.
    En fait et connaissant le problème en Corse,voila mon point de vue: il y a des maisons qui avaient un four à pain. En général elles en faisaient profiter le voisinage . C’étaient en général des gens fortunés qui exerçaient une sorte de majorat sur le village.Le grand Père de ma femme était le djo dans son village (cadire le juge de paix interne)*
    * le goupil en tirerait des considérations sans doute malveillantes! ;-)

    Vous voyez Agnès je suis un grand sceptique et j'ai toujours dit : je crois , mais n'a i point la Foi" avec un grand F

    Bonne semaine , nous partons qq jours ma femme et moi pour nos "noces d'or"

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  6. Alors bon voyage de "nouvelles noces", cher Gaétano !
    D'autant que la médecine vous est favorable, me semble-t-il.
    Aucun signe concernant Bethléem; juste une réalité.
    En fait, vous avez la "foi du charbonnier" mais cela ne vous convient pas vraiment; c'est, de ma part, un compliment.
    Feu mon époux (qui était notaire et fut le seul homme à m'aimer avec mon papa) me disait que, dans certain milieu social qu'il connaissait fort bien, le môssieur cherchait à épouser une entreprise, voire une "fille de", histoire d'améliorer son ordinaire.

    A propos, dans Jn 8, 1-11, le Christ se moque des lois humaines; il ne fait qu'aimer. C'est tout ce que j'essayais de vous faire comprendre; mais j'ai raté mon coup avec vous. Tant pis.

    Bon séjour, et attention aux rayons parfois meurtriers du soleil désertique, si vous allez vers le Sud.

    AG à GR.

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  7. Bonsoir Agnés

    je suis absent jusqu’au 11/07

    A+

    GR

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  8. Tchao Gaétano.

    Message lu à l'occasion de mon retour de Paris, où je fus sans ordinateur personnel.

    A bientôt.

    AG à GR.

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