Nid de chenilles processionnaires, construit à partir
d'une pomme de pin.
Bonjour mes ami-e-s.
Parfois, l'enfermement se resserre sur des prisonnier-e-s en-dedans.
Du solide !
Mon papa Charlick Gouinguenet (sous tutelle car Alzheimer avancé) est arrivé Résidence Antoine de Bourbon à Billère (où il est très bien), dans les Pyrénées Atlantiques, le 22 mars 2011.
J'habite à environ 500 mètres de son lieu de vie.
Depuis le 23 mars 2011, je m'occupe de laver et repasser son linge, sans le moindre souci; je trouve même que cela crée un lien entre nous deux; on fait ce que l'on peut avec Madame Alzheimer.
Le 5 décembre dernier 2011, j'ai subi une intervention chirurgicale, non grave mais momentanément handicapante.
De ce fait, je n'ai pu m'occuper de mon papa comme d'habitude.
J'ai fait "des pieds" et des mains pour contacter l'organisme de tutelle qui s'occupe de mon papa.
Impossible de les joindre.
La Résidence Antoine de Bourbon m'a rassurée en me disant que leur service s'occuperait du linge de mon papa durant le mois de décembre 2011. Aucun problème de ce côté.
Ce qui m'ennuie un peu, c'est cela :
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Vendredi 17 septembre 2010 à 06h00 | Mis à jour le 17 septembre 2010 à 07h22 Par thomas longué | 2 | commentaire(s) |
Procès de l'Udaf 64 : De la prison ferme réclamée
L'avocat général a réclamé hier un an d'emprisonnement ferme à l'encontre de l'ancien directeur.
La foule des ayants droit parties civiles, hier à Pau, au filtrage d'entrée du tribunal, peu avant l'ouverture du procès en appel des anciens dirigeants de l'Udaf. Photo Guillaume Bonnaud
Ne parlait-on pas d'affaire « mort-née », hier encore, en début d'audience, à propos des malversations de l'Udaf 64 (Union départementale des associations familiales), devant la cour d'appel de Pau ?
L'avocat général, Richard Pineau, aura donc vigoureusement ranimé le « bébé ». Ce en réclamant deux ans de prison dont un avec sursis (et 20 000 € d'amende) à l'encontre d'Henri Clair, directeur de l'Udaf de 1976 à 2002.
M. Pineau a balayé la prescription dont avaient bénéficié ce dernier ainsi que l'ancienne présidente, l'ancien trésorier et le commissaire aux comptes, tous quatre relaxés par un premier jugement du tribunal correctionnel de Pau, le 21 janvier 2009.
Rôles distincts
Mais dans des faits qu'il a qualifiés « d'extrêmement graves », le représentant du parquet a opéré un clair distinguo entre le rôle d' Henri Clair, « cheville ouvrière » d'un système qui a fini par exploser à retardement, et les deux dirigeants bénévoles. Envers lesquels il a requis six mois d'emprisonnement avec sursis. À l'ex-présidente : « Toute bénévole que vous fussiez, quand on accepte une charge, on en accepte également les devoirs ».
Le principal fait qui leur est reproché : avoir remis dans la comptabilité générale de l'Udaf, dans une totale opacité, les intérêts (chiffrés à 941 000 € par Me Robert Malterre, partie civile) d'un « compte pivot » dont devaient exclusivement bénéficier des « adultes protégés », placés sous tutelle ou curatelle.
Ce n'était pas faute pour l'Udaf 64 d'avoir été sensibilisée par l'organisme national, l'Unaf, dès avril 1993, sur les impératifs liés à ce compte collectif. L'avocat général a aussi indiqué qu'une nouvelle directive, suite à des abus constatés, avait été pondue en 1998. Bref : « Ce n'était pas une découverte ».
Ayants droit « remontés »
Il n'empêche que la cocotte-minute a continué de bouillir jusqu'à l'explosion du couvercle, en 2005. Année où le nouveau commissaire aux comptes de l'Udaf s'est ouvert au procureur de la république qu'il ne pouvait valider les comptes.
La structure Udaf a été liquidée en 2006 : plus de 10 millions € de passif à ce jour.
Avoir lésé les intérêts d'adultes fragiles - la loi les reconnaît comme tels depuis la Libération - est apparu comme une tache d'autant plus détestable, aux yeux de l'avocat général, qu'elle était le fait de leur propre organisme de tutelle.
Ce au gré d'une gestion globale désastreuse, selon l'Inspection du Trésor. Reproche accablant de l'avocat général à l'ancien directeur : « Vous avez [cherché] vos propres intérêts et ceux des salariés de l'Udaf… L'Udaf est devenue une danseuse dont vous profitiez jour après jour ».
Assenés au même ex-directeur, coup sur coup, le montant de son indemnité de retraite (70 000 €) et la facture « Udaf » de son pot de départ (4 000 €). « Là, vous avez su parfaitement provisionner… ».
Parmi le public, ces chiffres sont accueillis par une sourde réprobation par les ayants droit, qui se sont regroupés en association. Le président, Yves Saint-Macary, les a à plusieurs reprises exhortés au calme et au silence, et en a gendarmé quelques-uns à cause de leur portable.
Parties civiles, ils et elles sont 317 représentés par la seule Béatrice Spiteri. Me Maripierre Massou dit Labaquère défend d'autres créanciers de l'Udaf : « Ce sont les droits des victimes qui ont été bafoués », s'agace-t-elle, face aux exceptions de nullité soulevées par la défense. Elle chiffre le préjudice global des ayants droit à 4 millions €.
Tutelle
En revanche, pour le bâtonnier Jean-François Blanco, l'un des quatre avocats des ex-dirigeants et du commissaire aux comptes : « On a ciblé des boucs émissaires, mais l'on n'a pas recherché les responsables du fonctionnement, qui se faisait sous la tutelle tant de l'administration que de l'institution judiciaire ».
Avocat de l'ancien directeur, le bâtonnier Jean-Pierre Casadebaig qui devait plaider le dernier, tard hier soir, considérait dans l'après-midi que « le mal-être des victimes prétendues a été très largement instrumentalisé dans cette affaire ».
Réfutant toute suspicion d'enrichissement personnel - que ne vise d'ailleurs pas la procédure - Me Casadebaig estime qu'elle se résume à des écritures comptables : « C'est une question d'interprétation de l'utilisation de produits financiers ».
L'arrêt a été mis en délibéré.
L'avocat général, Richard Pineau, aura donc vigoureusement ranimé le « bébé ». Ce en réclamant deux ans de prison dont un avec sursis (et 20 000 € d'amende) à l'encontre d'Henri Clair, directeur de l'Udaf de 1976 à 2002.
M. Pineau a balayé la prescription dont avaient bénéficié ce dernier ainsi que l'ancienne présidente, l'ancien trésorier et le commissaire aux comptes, tous quatre relaxés par un premier jugement du tribunal correctionnel de Pau, le 21 janvier 2009.
Rôles distincts
Mais dans des faits qu'il a qualifiés « d'extrêmement graves », le représentant du parquet a opéré un clair distinguo entre le rôle d' Henri Clair, « cheville ouvrière » d'un système qui a fini par exploser à retardement, et les deux dirigeants bénévoles. Envers lesquels il a requis six mois d'emprisonnement avec sursis. À l'ex-présidente : « Toute bénévole que vous fussiez, quand on accepte une charge, on en accepte également les devoirs ».
Le principal fait qui leur est reproché : avoir remis dans la comptabilité générale de l'Udaf, dans une totale opacité, les intérêts (chiffrés à 941 000 € par Me Robert Malterre, partie civile) d'un « compte pivot » dont devaient exclusivement bénéficier des « adultes protégés », placés sous tutelle ou curatelle.
Ce n'était pas faute pour l'Udaf 64 d'avoir été sensibilisée par l'organisme national, l'Unaf, dès avril 1993, sur les impératifs liés à ce compte collectif. L'avocat général a aussi indiqué qu'une nouvelle directive, suite à des abus constatés, avait été pondue en 1998. Bref : « Ce n'était pas une découverte ».
Ayants droit « remontés »
Il n'empêche que la cocotte-minute a continué de bouillir jusqu'à l'explosion du couvercle, en 2005. Année où le nouveau commissaire aux comptes de l'Udaf s'est ouvert au procureur de la république qu'il ne pouvait valider les comptes.
La structure Udaf a été liquidée en 2006 : plus de 10 millions € de passif à ce jour.
Avoir lésé les intérêts d'adultes fragiles - la loi les reconnaît comme tels depuis la Libération - est apparu comme une tache d'autant plus détestable, aux yeux de l'avocat général, qu'elle était le fait de leur propre organisme de tutelle.
Ce au gré d'une gestion globale désastreuse, selon l'Inspection du Trésor. Reproche accablant de l'avocat général à l'ancien directeur : « Vous avez [cherché] vos propres intérêts et ceux des salariés de l'Udaf… L'Udaf est devenue une danseuse dont vous profitiez jour après jour ».
Assenés au même ex-directeur, coup sur coup, le montant de son indemnité de retraite (70 000 €) et la facture « Udaf » de son pot de départ (4 000 €). « Là, vous avez su parfaitement provisionner… ».
Parmi le public, ces chiffres sont accueillis par une sourde réprobation par les ayants droit, qui se sont regroupés en association. Le président, Yves Saint-Macary, les a à plusieurs reprises exhortés au calme et au silence, et en a gendarmé quelques-uns à cause de leur portable.
Parties civiles, ils et elles sont 317 représentés par la seule Béatrice Spiteri. Me Maripierre Massou dit Labaquère défend d'autres créanciers de l'Udaf : « Ce sont les droits des victimes qui ont été bafoués », s'agace-t-elle, face aux exceptions de nullité soulevées par la défense. Elle chiffre le préjudice global des ayants droit à 4 millions €.
Tutelle
En revanche, pour le bâtonnier Jean-François Blanco, l'un des quatre avocats des ex-dirigeants et du commissaire aux comptes : « On a ciblé des boucs émissaires, mais l'on n'a pas recherché les responsables du fonctionnement, qui se faisait sous la tutelle tant de l'administration que de l'institution judiciaire ».
Avocat de l'ancien directeur, le bâtonnier Jean-Pierre Casadebaig qui devait plaider le dernier, tard hier soir, considérait dans l'après-midi que « le mal-être des victimes prétendues a été très largement instrumentalisé dans cette affaire ».
Réfutant toute suspicion d'enrichissement personnel - que ne vise d'ailleurs pas la procédure - Me Casadebaig estime qu'elle se résume à des écritures comptables : « C'est une question d'interprétation de l'utilisation de produits financiers ».
L'arrêt a été mis en délibéré.
Bonjour Agnès
RépondreSupprimerBonne convalescence
Quant à ce que vous dites sur les organismes de tutelle ,il est malheureux de dire que le contrôle m'en parait souvent léger et trop tardif!
l’allongement de la durée de vie est-elle toujours un bien ?
Comme disaient les grecs "ceux qui meurent jeunes sont aimés des dieux "
Meilleurs vœux pour 2013
GR
Tchao Gaétano !
RépondreSupprimerOn ne va tout de même pas mettre les humain-e-s ayant atteint un grand âge, en haut du cocotier et secouer l'arbre comme un prunier !
Cela coûterait vraiment très cher en chirurgie orthopédique, voire en trépanation pour fracture du crâne.
C'est très gentil à vous de me souhaiter une bonne année 2013; je vais essayer de ne pas faire l'impasse sur 2012.
Chez les grecs, les dieux avaient le culte de la beauté adolescente ... Alors évidemment ...
Muxus et bon cru 2012.
AG à GR.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerEn tant qu'écrivain public, je suis des dossiers de gens en difficulté. Je constate avec effarement le nombre de "litiges" - pour rester poli - avec l'UDAF. Les contrôles sur cet organisme sont insuffisants.
RépondreSupprimerChristian Dechartres - www.cd-lmdp.fr
Bonjour Christian Dechartres.
RépondreSupprimerC'est effarant ces organismes mal contrôlés ! Mon papa est décédé fin mars 2012. Ma soeur et moi avons eu notre part d'héritage. Mais personnellement, je ne savais pas qu'il avait pas mal de sous. Par contre, le service des tutelles qui s'occupait de lui, le savait. D'ailleurs un tuteur est payé selon la quantité d'argent à gérer; plus il y en a, plus son salaire est élevé. Par ici la bonne soupe !
Concernant l'ISF non déclaré au fisc par le service des tutelles sous la responsabilité du juge, j'ai contacté le CSM et Madame Taubira pour qu'ils effectuent une enquête sur ce magistrat. Réponse de la Procureure locale vers laquelle Madame Taubira m'a envoyée: Il n'y a eu aucune "négligence". Quant au CSM, il a noyé le poisson de façon indigne de la part de hauts magistrats (mon grand-père, père de mon père, était de cette corporation et intègre +++).
Que voulez-vous répondre à cela ?
Imaginez que je vous dise : Monsieur Dechartres, 2 + 2 font 4, et que vous me répondiez : Non, Madame Gouinguenet, 2 + 2 font 5. Je fais quoi ? J'insiste en vous affirmant que vous niez l'évidence ?
Et voilà. Fin de l'histoire. Tous ces gens sont impunis et peuvent continuer leurs trafics.
Nauséabond.
A bientôt !
Agnès G.
SCANDALEUX SUIS DE PAU 64 MA MERE SOUS CURATELLE DE ADTMP C'EST FAIT ESCROQUE DE +6000EUROS SUR DES TRAVAUX à son domicile, la boite a coulé et maintenant demmerdez vous. mon mail dagues040861@gmail.com
RépondreSupprimerAllons bon ! A Pau, il y a l'ADTMP et aussi l'ASFA ? Cela fait beaucoup. Pourquoi n'avez pas eu la curatelle de votre maman ?
SupprimerAgnès G.
j'ai appris qu'il existe depuis quelques années la possibilité de confier à une personne privée (et non une association style ADTMP, qui a laissé se diluer son engagement d'origine dans des préoccupations trop institutionnelles)la tutelle d'une personne.
RépondreSupprimerhttp://www.isgt.fr/le-m%C3%A9tier-de-mandataire-judiciaire-%C3%A0-la-protection-des-majeurs/
Oui, cher "inconnu".
SupprimerD'après ce que j'ai compris, c'est un peu comme un exercice libéral, mais avec les même compétences requises.
Copié-collé d'un passage de votre lien:
"Le Mandataire Judiciaire à la Protection des Majeurs a enfin la possibilité d'exercer ses fonctions en qualité de mandataire privé. Il doit dans ce cas justifier de garanties des conséquences pécuniaires de sa responsabilité qui pourrait être engagée en cas de dommages subis par les personnes qu'il prend en charge et satisfaire aux conditions d'agrément prévues par le Code de l'action sociale et des familles.
Lorsqu'il exerce sa fonction de mandataire à titre individuel ou en qualité de préposé d'établissement hébergeant des majeurs, le professionnel doit faire l'objet d'une inscription sur des listes départementales et prêter serment."
C'est comme un médecin qui n'exerce pas à l'hôpital mais a prêté le Serment d'Hippocrate. Il exerce légalement sa profession car il en a les compétences reconnues, mais il peut ÊTRE CHOISI, éventuellement par la famille, voire par le majeur protégé avant qu'il ne soit affaibli sur le plan cognitif. Après, c'est une question de confiance, comme toujours.
Il y a d'excellentes maisons de retraite. Il y en a d'autres ...
https://www.amazon.fr/LOr-gris-Fran%C3%A7ois-N%C3%A9nin/dp/208125428X?ie=UTF8&*Version*=1&*entries*=0
N'oublions jamais que les maisons de retraite sont remplies de gens dont des héritiers attendent la mort.
Et nous savons que la corruption est partout, parfois ni vu ni connu. Une personne âgée qui meurt ? Quoi de plus "normal" ...
Cordialement.
Agnès à "unknown".