Bonjour mes ami-e-s.
En surfant sur Internet, je découvre les théorèmes du mathématicien Kurt Gödel (clic gauche pour sélectionner le lien et clic droit pour l'ouvrir).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8mes_d%27incompl%C3%A9tude_de_G%C3%B6del
N'étant pas mathématicienne, j'essaie de comprendre :
http://www.volle.com/opinion/godel.htm
Puis je me lance dans une réflexion personnelle.
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Un système théorique (ST) ne semble pouvoir se
construire qu'à l'aide d'éléments constitutifs qui lui sont internes,
intérieurs (EI).
Nous pouvons évoquer une sorte d'homo-ontologie entre ST et EI.
Admettons, donc imaginons, que soient découverts des
éléments externes, extérieurs (EE) à ce système théorique ST, et
différents de ses propres éléments EI, donc hétéro-ontologiques à ST et
EI.
ST risque de s'effondrer car sa clôture est poreuse, un peu comme un bateau peut couler quand sa coque prend l'eau.
Exemple de question permettant de s'affranchir de
l'enfermement dogmatique théorique : Est-il possible de trouver un objet
fractal échappant à l'un de ses critères de définition ? (cliquer directement sur le lien; ça semble marcher).
AU TOTAL :
A l'intérieur d'un système théorique défini par des
éléments qui le constituent, n'existent que des éléments constitutifs
dépendants du dit-système. C'est un cercle fermé, auto-suffisant, se
nourrissant de lui-même mais incapable d'évolution créatrice.
Exemple pragmatique "simple" de dérogation au
conformisme : La reproduction par élément spermatique interposé, avec
inter-actions et coopérations nécessitant une perméabilité de deux
systèmes "apparemment" fermés. Il faut briser la clôture cutanée.
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Gödel évoque une raison calculante (intra-système,
confrontée au lacanien "réel qui résiste") et une raison intuitive
(extra-système, libérée de toute résistance).
Nous pouvons en évoquer une troisième, que nous
appellerons raison projetante, résultant d'une union synergique douée de
rétro-contrôle, entre les deux raisons précédentes. Cette raison
projetante, non dérégulée par le déraisonnable, permettrait l'équilibre
entre l'excès légiste et le débordement affectivo-imaginatif.
Cheminement personnel, datant d'avant-hier (histoire vraie, réellement vécue, avec preuves photos) :
Qui donc serait insensible à la beauté de la nature, par définition non culturelle ?
Et zut, en admirant le paysage le nez en l'air, je
n'ai pas regardé où je mettais les pieds; j'ai buté sur une pierre qui
m'a fait tomber; rien de grave, mais bon.
L'objet du délit :
Est-il irréel ?
Ma raison intuitive me dit qu'à vue d'oeil (j'ai des
problèmes de lunettes ! ...), cet obstacle peut être ôté pour éviter ce
que me dit ma raison calculante : Les mêmes causes provoquant les mêmes
effets, enlever ce gros caillou évitera des chutes humaines ultérieures.
Ma raison projetante se met en marche, aboutissant à l'acte d'enlever la responsable de la chute :
On obtient un chemin sans cette pierre-obstacle, avec
la pierre enlevée du chemin, perdant sa réalité d'obstacle (mais
restant la même pierre) :
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Il est certain que si des humain-e-s font du
"hors-piste", ils-elles pourront buter sur la pierre déplacée; mais ce
serait vraiment ballot.
Cette pierre, bien réelle, ne m'a pas résisté.
Par contre, plus loin, je vois une formation minérale
que, de toute évidence, je n'aurais pas la force de soulever si besoin
était :
Ce morceau de roche, qui aurait pu me faire chuter et me résistera sans l'ombre d'un doute, est-il plus réel que l'autre ?
J'aurais pu, aussi, ne pas mettre mon projet à exécution. Pourquoi ai-je agi ainsi ?
Y a-t-il un système mathématique capable de mesurer une impulsion immobile, un désir d'action, un projet, bref une volonté ?
N'est-ce pas la grande différence entre exister et être ? Ce qui existe étant mesurable, mais pas ce qui est ?
Nous ne sommes pas encore robotisables. Ouf !
A bientôt car ...
A SUIVRE ...
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