mercredi 13 avril 2011

MINI - REVOLTE !


Photo prise le 11 avril 2011.
En arrière-plan : Le Gave de Pau à Billère.


Bonjour mes ami(e)s.

Retour sur le rôle d'une tutrice.

Sur la photo ci-dessus, Charlick ne sourit pas vraiment : En fait, il sait qu'il n'a plus de dents en bas, ce qui explique une certaine réserve dans la manifestation joyeuse. Mettez-vous à sa place !

Or donc, lors de l'un de ses séjours vannetais pour s'occuper de son père, Agnès avait appris, par la Maison de Retraite arradonnaise où il se trouvait, que son appareil dentaire inférieur s'était cassé et que ce n'était pas réparable, selon l'avis d'un dentiste local.

Agnès avait donc écrit qu'il fallait refaire une prothèse neuve efficace pour la mastication, car elle savait, par son dentiste basque personnel, que le coût d'un tel appareil dentaire ne dépassait pas les 2000 euros, ce que Charlick pouvait assumer sans problème. D'ailleurs, elle avait précisé que la Tutelle ne pouvait s'opposer à une telle décision, si propice au mieux être, voire à la bonne santé de Charlick.

Mais Agnès se rendit compte que son père ne portait jamais son appareil du bas (qu'elle croyait neuf). Elle en conclut qu'il avait besoin d'être "rabotté" pour éviter les douleurs au niveau de la muqueuse gingivale.

Rendez-vous fut pris chez le dentiste d'Agnès, hier 12 avril 2011, en début d'après-midi.

Et là, il est découvert que deux vieilles dents, sur lesquelles se fixait l'ancien appareil, se sont en fait cassées .
Il est bien évident que l'appareil ne tient plus.

En résumé, cela fait des mois que Charlick n'a plus de dents en bas et que rien n'a été fait pour son confort !

Par contre, lors du séjour d'Agnès à Vannes, vers le 9 février 2011, la tutrice avait organisé la venue du Commissaire Priseur pour évaluation des meubles, tableaux et objets divers, dans l'appartement vannetais du 11 rue Hoche. Et comme Agnès y logeait, la tutrice fut obligée de la prévenir deux jours avant. Un tel rendez-vous se décide-t-il aussi rapidement ? Pour les sous, cela ne traîne jamais ! On applique la Loi pour les biens matériels du patient sous tutelle, mais pour sa santé, le pauvre vieux peut attendre ! ... 

Donc nous avons choisi de tenter d'adapter l'appareil du bas de Charlick pour aboutir à une mastication efficace et indolore. Et si cela ne va pas, nous lui en ferons un neuf.

Et cette décision, mon dentiste basque et moi-même, l'avons prise. Nous n'allons pas laisser un être humain sans dents en bas sous prétexte qu'il est vieux, non ? Nous gagnons ainsi du temps sur les lenteurs administratives du système des Tutelles en France, que nous pourrions accuser de maltraitance sur un être humain affaibli par une maladie apparentée ALZHEIMER.

Et vous, mes ami(e)s, qu'en pensez-vous ?

A bientôt car ...


Haut Hisse ! 
Allez, encore un effort, que diable !


A SUIVRE ...


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