A Marcel et Lannig.
Un jour deux preux Messieurs, se mirent à verser
Le fruit de leurs idées, animées de grandeur,
Sur le coeur engourdi, avide de chaleur,
D'une Dame endormie, lasse de sommeiller.
Marcel avec panache, met la barre au sommet,
Son talent d'écrivain modelant les effets,
Lui donne l'avantage par sa plume obtenu,
Car il se joue des mots en Grand Maître Absolu.
Lannig avec finesse relève le défi,
Se hisse vers le haut par de savants efforts,
Et donne à sa pensée un élégant essor,
L'élevant pas à pas vers l'onde d'infini.
Etonnée et ravie, la Belle ouvre les yeux,
Cueillant avec bonheur ces mets appêtissants,
Tombés d'un ciel aimant, charmeur et délicieux,
Donnant un point partout à ces doux combattants.
Billère, le 19 avril 2011
Par Agnès Gouinguenet.
Maître Renard sur internet branché,
RépondreSupprimerS'amusait à faire du mulotage .
Fée Pauline par goupil attirée,
Voulut taquiner son pelage .
Mais n'ayant plus bonne inspiration,
sinon ce qui lui vaudrait bâton,
Le Renard se sentant bien godiche,
La queue basse s'en retourne à sa niche,
Espérant que le ciel mieux l'inspire ,
A moins que demain ne soit pire .