mardi 16 août 2011

EUTHANASIE, HERITAGE, ET CAETERA ...

Tombe de l'un de mes ancêtres.


Les moyens et la fin.


Un pauvre miséreux, de guenilles vêtu,
Par les ans alourdi, de folles faims fourbu,
N'ayant de toit certain, que le ciel de la rue,
Terminait lentement sa solitude émue.


Paré d'ors et diamants, de luxe étincelant,
Un nanti parvenu, sa fortune étalant,
Promenait son avoir, solide et éclatant,
Aimé de nombreux gens, ses écus promettant.


L'espace de l'éclair, un orage éclata,
Brutale et insensée, la foudre se brisa,
Stoppant de l'argenté, la course enluminée,
Et de l'infortuné, la sombre destinée.


Brûlés de mille feux, souffrant à en mourir,
Les deux humains blessés, ne pouvaient que gémir,
De leurs douleurs inouïes, imploraient d'en finir,
Et suppliaient l'arrêt de tout leur à venir.


N'ayant point d'héritage, le sans-biens trépassa,
Car à son triste sort, très vite on le laissa,
Pour mieux se partager, du riche les dorures,
On le réanima, prolongeant ses tortures.


Moralité : 

Qui trop veut amasser, perd la félicité,
Du choix de son trépas, la douce liberté.


Billère, le 16 août 2011.
Agnès Gouinguenet. 


Pas mal comme pierre tombale ...


A SUIVRE ...

20 commentaires:

  1. Beau poème , le plus beau du blog à mon avis . Mais quelque part aussi le plus triste .Et " la moralité " :" Du choix de son trépas ,la douce liberté .", sujet de beaucoup de controverses,concerne il est vrai de plus en plus de gens qui voudraient choisir .

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  2. Oh , j'ai oublié , comme pierre tombale j'ai failli avoir cette belle "pierre tombale" qui est sur la photo .
    Fin Septembre 1976 ,avec un copain , on a été pris vers 16 H dans la 1 ière neige de la saison alors que 1/2 H avant il y avait un beau soleil... Je ne sais comment on a trouvé un gîte de haute montagne alors qu'on ne voyait pas à 10 M . 2 autres personnes y sont arrivées aussi dont un gars en skis qui très au courant de la météo suivait les premières neiges dans les Pyrénées.Le lendemain matin on est redescendus dans la vallée sur un beau tapis de neige ,avec un beau soleil , paysage totalement différent du jour précédent et aussi beau.
    Sans cette chance inouïe nous aurions eu comme pierre tombale cette belle photo en bas de votre beau poême ,jusqu'au printemps suivant au moins .Chez nous on dit que les mauvaises bêtes sont dures à tuer , le renard doit en faire partie .
    Oh , j'ai été long . Ma soirée a été bercée par la musique et les chants . Ce soir c'était : Gwalarn,Tri Yann,Anne Vanderlove. Demain , peut être de la harpe avec une certaine NOLWENN dans une commune proche .
    A plus .
    Tiens , l'année suivante , peu avant mon mariage j'ai fait un voyage avec la " future " de ce copain .Lui et ma " future " (on posait tous les 4 le papier peint dans mon appart ) ne pouvaient partir en vacances .Sa copine et moi on a donc décidé ,devant eux, de partir ensemble dans le midi ... . Pas de bol encore , sur le chemin du retour , dans un hôtel ( près de Bordeaux )il n'y avait plus qu'une chambre avec un seul lit,pas le choix ... On a raconté notre nuit à nos " futurs " à notre retour ... On a rigolé . Il me semble que je vous en ai touché un mot , mais que vous ne m'avez pas cru et/ou lancé une pique ( j'aime cela ) . Pourtant je ne suis pas un " soixante-huitard ", je gardais les moutons et montais un poulailler ce mois là ...

    Le piano/jazz j'en ai eu un aperçu cet été dans les Alpes avec Serge Forte/Flaine . Marrant et un vrai plaisir musical avec son équipe.Ils étaient un peu clown ...
    J'aime ceux et celles, qui ont des dons , des qualités que je n'ai pas .Ces personnes me font découvrir des mondes que j'ignorais ( pokez den ) et que j'ai eu la chance de découvrir en partant à mes 17 ans dans le midi . Même A. Styvel je l'ai entendu pour la 1 ière fois à Toulouse ...

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  3. Bonjour louarn.

    Grand merci pour vos commentaires.

    Et oui l'euthanasie, problème que ne connaissaient point nos ancêtres, décimés par les pandémies, famines, excès de travail pour la plèbe et guerres; sans oublier la mortalité des femmes et enfants lors de l'accouchement ou quelques jours après (terrible fièvre puerpérale !).

    L'euthanasie passive, oui; sorte de non acharnement thérapeutique; on arrête tout traitement et on shoote à la morphine; quitte à en mettre une dose un peu plus forte un soir; mais là, il faut que le(la) patient(e), s'il en est encore capable, soit demandeur(euse); sinon, la décision doit être prise en accord avec la famille. Encore que, dans ce cas, les notions d'héritage polluent tout. Cela se fait régulièrement en cancérologie, ne soyons pas hypocrites. Mais il n'est pas nécessaire de le clamer dans tout le village. Et, comme pour l'avortement, il ne doit pas y avoir pénalisation du/des médecin(s).

    Quant à l'euthanasie active, c'est beaucoup plus "tordu"; un peu comme un avortement tardif (sauf enfant malformé grave; et avec césarienne, pour ne pas obliger la pauvre femme à accoucher d'un monstre). Je ne suis pas favorable à ces deux solutions, qui flirtent avec la mort violente.

    Donc oui à une euthanasie passive, voire "doucement" active; non à une euthanasie active style injection létale pour les condamnés à mort aux USA.

    Concernant votre voyage avec la fiancée de votre copain, ma foi, j'imagine que vous n'avez pas attendu votre dernière nuit d'hôtel pour profiter de vos vacances hétérosexuelles si vous en aviez envie; ce qui me choque un peu, c'est que vous ayez eu l'idée de ne point "partager les non-vacances" de vos futurs conjoints réciproques, les laissant seuls, avec les mêmes envies hétérosexuelles que vous; c'était risqué et égoïste, à moins que vous ne commenciez une carrière échangiste. Vos couples ont-ils "tenu" ? Remarquez, là encore, l'héritage soude les mariés; avec l'espérance de vie commune qui augmente, cela multiplie les cancers sexuels, sein et prostate; la boucle est bouclée puisque nous en revenons à l'euthanasie ... Mais ce que j'en dis ...

    Amitiés.

    Agnès.

    N.B. Concernant ma grand-mère mamé, maman de mon papa Charlick, nous sommes tombés sur un médecin dangereux, ultra-catho défoncé; alors qu'elle était grabataire depuis au moins un an et semi-comateuse (96 ans), son état s'est aggravé ; il s'est acharné à vouloir lui poser un cathéter fémoral pour l'alimenter; mon père (Charlick) et moi-même, tous les deux médecins, avons exigé qu'il arrête son massacre humain; il nous a obéi; ma grand-mère mamé est morte doucement, plusieurs jours après. Ce qu'il faut éviter, c'est la mort par déshydratation; un peu de sérum physiologique, avec une épicranienne indolore, évite bien des souffrances. Il ne faut pas avoir peur du trépas; mais s'il est indolore physiquement, c'est quand même mieux.

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  4. Entièrement d'accord avec le renard breton , c'est rare , très beau poème

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  5. Tchao Gaétano !

    Alors, on réveille son humanité ?
    Je vous croyais "foutu, t u tu".
    Je ne suis pas mécontente, figurez-vous ...

    AG à GR.

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  6. Normal je repars chez mes ancêtres flamands

    Muxus ?

    GR

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  7. Tiens , bonjour G. R. , pour une fois on est d'accord .Mais les désaccords ne m'inquiètent pas , au contraire .Ils sont source de richesse tant qu'ils ne mènent pas aux conflits quelque peu violents .
    De la Corse j'ai aimé les paysages , mais ai trouvé les habitants un peu distants avec les touristes.Cela m'a énormément déplu.La musique Corse j'aime .Je crois que l'un des grands chanteurs ou groupe , c'est I Muvrini ou quelque chose comme celà .
    J'y ai fait mon voyage de noces( bonne continuation à vous après vos noces d'Or ), mais passant par Paris on s'y était fait voler presque tous nos vêtements . Et pour revenir a la photo de cet article de notre grande amie commune , la belle Montagne Enneigée , on s'était fait prendre aussi fin Sept 77 par les premières neiges quelque part du côté de Corte. On n'avait plus qu'un short et une légère chemise.Chance encore une fois ,au sommet on a trouvé des Bretons habitant une commune très proche de la notre . Ils nous ont prêté gros pulls et pantalons qui nous ont permis de finir tranquillement notre périple dans la belle île de votre chère et tendre épouse .Mais j'ai lu récemment que cette terre était une de celles au monde où il y avait le plus de morts violentes / nombre d'habitants ... C'est le soleil qui tape trop fort sur les têtes ?.
    Sur un autre site j'ai quelques réponses que j'ai préparées à vous faire ( mythes , glèbe ...) mais je ne suis pas du genre pressé .
    Bon voyage donc au pays de vos ancêtres .

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  8. Tchao louarnido et Gaétano !

    Ah ! Je préfère cela.

    Pokigoù et Muxus.

    Agnesina (le livre de Marcellissimo est adorable).

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  9. Euthanasie , sujet de votre article,mon père ( 82 ans), veuf depuis 2 ans et atteint d'Alzheimer a été gravement atteint à la tête suite à une chute d'une fenêtre d'étage .Peu d'espoirs qu'il retrouve un peu d'autonomie et de conscience un jour d'après les médecins .Chacun des 6 enfants a donc été convoqué séparément devant 2 toubibs ( il me semble que quelqu'un vous a répondu quelque part que les toubibs ne sont pas les mieux placés pour parler " d'humanité " ...).Donc on y est allés sans savoir quelles questions nous seraient posées .Mais on se doutait du sujet :faire le " forcing" pour le maintenir le plus longtemps en vie ou non .
    De par les progrès médicaux réalisés depuis quelques dizaines d'années ( à l'insu ou souvent contre l'avis des personnes qui s'autoproclament "vrais croyants" )il aurait pu rester vivre quelque temps (semaines,mois, années ?) dans un état " végétatif " .Je ne sais ce que mes frères et soeurs ont dit .On ne s'était pas concertés, seule la douleur de perdre ce père aimé nous rassemblait après la mort de notre mère ,aussi aimée ,2 ans avant.Aucun d'entre nous 6 n'a dit ( à ce que je sais )à un autre ce qu'il avait dit aux 2 toubibs . 2 jours après on nous a annoncé la mort de notre père ... Pleurs et gémissements ( surtout de ma soeur de Dijon qui ne le voyait qu'une fois par an ).
    Les médecins ont choisi ,bien choisi à mon humble avis ,après avoir écouté la famille .Il n'y avait pas de Pb d'héritage (très minime, mes parents m'avaient demandé de régler cela quelques années avant et on les logeait à notre compte /SCI) .Ils étaient croyants ,de famille très catho (au moins une dizaine de frères,soeurs ,cousins et cousines dans les " ordres" ). Mais c'est un autre sujet ( l'un de mes fils vient de m'appeler au sujet de l'arbre généalogique que j'avais réalisé il y a une quinzaine d'années: Un de ses copains est au Canada dans la ville où est mort un "missionnaire" de notre famille).
    J'arrête de vous écrire , j'essuie les larmes qui coulent . Je ne suis jamais allé sur la tombe de mes parents qui n'est qu'à 200 M de chez moi . Ils sont en moi ,en mon corps, en ma tête, en MA VIE, comme pour mes frères et soeurs .FOIN du prétendu " au delà " dont les " croyants" nous abreuvent avec un breuvage dit "vin de messe" qui serait le sang d'un martyr qu'ils appellent "Jésus"dont ils copient très peu la vie

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  10. Bonjour Agnés et Iannig

    je demande la permission à Agnès de répondre au Renard sur son blog. Commme c'est au sujet de la Corse ...difficile de répondre sur Golias

    Il est bien certain que pour les continentaux (pinzutti) ,la Corse est surprenante ! Tout d'abord ce n'est pas une île comme les autres mais une montagne dans la mer, dont l'altitude moyenne est supérieure à 500 mètres. Pour le réchauffement climatique on a le temps . En fait chaque année des touristes meurent de froid parfois en été. Au mois d’août, il y a régulièrement des gens frappés par la foudre en montagne. Il m'est arrivé au mois de mai de voir la neige sur le sommets du cap corse (1300 m)
    Quant à la violence , elle est un vieux fonds méditerranéen , mêlé à des circonstances historiques , mais il est aussi vrai que la presse continentale se fait les choux gras du moindre assassinat local .
    De plus la Corse reste très religieuse , il suffisait de lire le journal de la semaine sainte , tous les jours photos des cérémonies religieuses , horaires des messes , procession (Cattenacciu à Sartène),avec beaucoup de superstitions et une fond hébraïsant, la Corse étant le seul pays à avoir assimilé les juifs venus chez elle. Donc méfiance vis à vis du français continental , vu comme athée et dévergondé. Vieille réputation puisque les Lillois ne voulaient pas devenir français sous Louis XIV pour les mêmes raisons.

    Tot Ziens (je m'entraine)

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  11. Bonjour Alain.

    Permettez-moi de vous donner trois exemples personnels.

    Fin septembre 2009, quand mon papa Charlick fut hospitalisé du jour au lendemain, sans préparation, en maison de retraite dans le Morbihan, il fit une "anorexie compulsive traumatique"; ce qui veut dire qu'il ne pouvait (ne voulait ?) plus rien avaler. Avec son médecin référent, nous avons discuté durant une heure; je lui ai dit : "Surtout pas d'acharnement, respecter son choix, le ré-hydrater simplement, pour lui éviter de mourir de soif". Le destin a voulu que papa Charlick reprenne goût à la vie et à la nourriture grâce à des promenades au grand air, ce qu'il ne faisait plus depuis des mois, cloîtré par sa femme qui attendait sa mort avec "patience"; d'ailleurs cette dame a dit à sa petite nièce et devant moi : "Je n'ai pas la chance d'avoir mon mari mort" (son mari, c'était mon papa ...). Charlick fut, durant sa carrière, Médecin-Chef du service des "chroniques" (donc des incurables) à l'Hôpital de Coutances; c'est dire qu'il fut confronté au problème Ô combien. Il m'a confié, un jour, n'avoir jamais pratiqué d'injection létale; mais ne s'être jamais acharné contre l'inéluctable, surtout choisi par le(la) patient(e) en refusant de s'alimenter. Il n'avait pas tous les moyens des médecins actuels. Il a soulagé et accompagné, sans s'acharner.

    Mon mari a fait un arrêt cardiaque et fut réanimé, avec le cerveau en marmelade (c'est ce que l'on m'a dit). Il fut placé, dans le coma, à l'hôpital de Tarbes, ne pouvant "survivre" qu'avec de l'oxygène. Comme nous étions divorcés, sa famille (en particulier son frère tuteur et sa soeur Juge) ne m'a pas prévenue. Je leur en veux beaucoup car j'aurais pu adoucir ses derniers moments, on ne sait jamais. Cela a duré trois mois pour lui, tout seul. Puis, la famille en a eu marre; ils ont débarqué dans mon laboratoire pour tout me raconter car il fallait que je sois présente, chez le notaire de Pau, à l'ouverture de son testament en cas de "malheur"; en effet, pour les "em...", mon ex-époux notaire, qui connaissait fort bien les lois, n'avait pas résilié sa donation entre époux alors qu'il avait pris le divorce à ses torts. Moi, Reine Naïve Ière, je ne savais rien de tout cela. Le soir même de la venue du frère et de la soeur (Juge !), l'hôpital de Tarbes me téléphonait au labo pour me dire qu'Etienne était décédé. Ils avaient décidé d'arrêter l'oxygène, et ne savaient pas s'ils allaient encaisser le magot (ce qu'ils ont fait, d'ailleurs, car Etienne avait écrit son testament en leur faveur, ce qui me paraissait une évidence). Si j'avais voulu hériter de ses sous, je serais restée mariée avec lui, en attendant "patiemment" son décès, qui n'aurait pas tardé puisqu'il était grand alcoolique / tabagique. Pas mon genre, vous me connaissez désormais.
    Dans ce cas, à mon avis, l'euthanasie ne fut décidée que par intérêt financier, en toute inhumanité, et aurait pu avoir lieu avant ces trois mois d'extrême solitude comateuse pour Etienne. Cela rejoint mon poème.

    Quand je fus opérée (pour rien !) d'une hystérectomie totale, j'ai cru avoir un cancer très actif de l'utérus; j'ai pensé à l'euthanasie en cas de souffrance extrême; là encore, le destin en a voulu autrement. J'espère que la loi Leonetti permet l'arrêt des douleurs intolérables et incurables, donc inacceptables.

    Concernant votre papa, tout fut effectué de façon exemplaire; n'oubliez pas que les Alzheimer "ne perdent pas tout leur affectif"; votre papa devait avoir envie de rejoindre votre maman; c'est fréquent chez les couples fusionnels.

    Séchez vos larmes, renardinou. Leur "Au-delà" passe par vous.

    A bientôt.

    Pokigoù.

    Agnès.

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  12. Bonjour Gaétan.

    Typique du mec charmeur incroyable : Il fait, tout en demandant la permission de faire.
    Même pas conscient, j'en suis certaine.
    Mais bon; vous le savez désormais, j'ai un gros faible pour les messieurs (et vous en profitez, brigands que vous êtes tous !).

    Adishatz (Tot Ziens en béarnais).

    AG à GR.

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  13. Suite avec la permission d'Agnés !

    quand je parle des exagérations de la Presse continentale , un jour j'achète le Monde dans mon supermarché et je lis en Une " Attentat à Bastia , une banque plastiquée , dégâts importants "
    Comme nous étions tout prés nous sommes allés voir : Surprise la charge explosive devait avoir la force d'un gros pétard de feu d'artifice. cela avait ébréché l'appui de fenêtre sans plus et évidemment cassé la vitre. voilà ce qu'à Paris on appelle un attentat avec gros dégâts.

    cela dit aucune compagnie d'assurances ne veut depuis le continent nous assurer !! mon agent général AXA était navrée , donc je suis assuré chez AXA mais à Bastia , où j’ai eu droit à un interrogatoire sur mes liens avec la Corse . Heureusement les cousines de ma femme étaient assurées là.

    Depuis je ne lis plus Le Monde

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  14. Certes, Gaétano.

    Il faut donc lire Mediapart, puisque son Directeur Edwy Plenel a quitté Le Monde.

    AXA ? Malheureux ! Mais n'est-ce point le "bébé" de Claude "Bébéar" ? Figurez-vous que feu le deuxième époux de ma maman fut le meilleur ami de son papa; et que feu mon époux le croisa au golf de Rouen Mont Saint Aignan, au moment de ses débuts aux Mutuelles Unies ! Destin, quand tu nous tiens !

    Parfois, les journalistes font trop confiance en des sources non sûres. De là, à tourner le dos au Monde ... Mais chacun est libre.

    Veinard pour Bruges !

    AG à GR.

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  15. mais Agnès, Bonjour d'abord
    Connaissant MSA pour y être passé et y avoir une amie qui connut C Bébear en ses débuts aux Assurances Mutuelles Unies ...nous pourrions avoir des relations communes , si la différence d'âge en votre faveur ....

    et puis moi je ne suis pas d'aRouen , le pays des aRmorqueurs comme me le disait un ami ;-))

    alors que faites vous en Navarre ???

    Un bec !

    GR

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  16. pour le Renard breton

    sait-il d'ailleurs que les bretons revendiquent Napoléon comme un fils adultérin de Lætitia et du comte de Marbeuf alors à Lorient
    *
    site http://www.bondamanjak.com/a-la-une/789-napoleonca-se-corse.html

    * mais il y en a d'autres !!!
    On s?accommodait déjà fort mal de la domination génoise,
    pourtant relâchée ; la domination française se révèle autrement lourde, et
    ces occupants ont un dialecte inintelligible. Résistance. Insurrection. Le chef
    des rebelles se nomme Paoli. Carlo Buonaparté s?est mis fougueusement à son
    service. Paoli, en 1769, subit une lourde défaite, et doit s?expatrier. Carlo
    Buonaparté, aussitôt, change de camp, passe du côté du Roi de France, il
    collabore avec lui, et ferme en souriant les yeux sur la liaison affichée de sa
    très jeune femme, Letizia, avec le gouverneur français Marbeuf, un homme de
    plaisir que Paoli traitait de pacha luxurieux ».
    Il est vrai que Paoli
    manquait, paraît-il, de moyens. Napoléon racontera lui-même, gaillard, que sa
    mère (cette « femme de Plutarque », selon M. Louis Madelin) riait beaucoup de
    Paoli, dans sa jeunesse ; galant, certes, Paoli, disait-elle, mais
    incapable.
    Carlo et Letizia Buonaparté vont tirer mille avantages de leur
    dévouement à la personne du gouverneur. C?est lui qui va faire désigner Carlo
    comme député de la noblesse aux Etats de Corse que Louis XVI réunit à
    Versailles en 1777 ; et, quelques mois plus tard, Marbeuf obtient de la Cour que
    les deux fils aînés de Letizia (Giuseppé et Napoléoné, que sa mère appelle
    « Nabou » soient pris en charge par la France, qui paiera leurs études ; à
    cet effet, Carlo s?est fait établir, sur le conseil de Marbeuf, un «
    certificat d?indigence » par les autorités d?Ajaccio.

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  17. Ouh là là Gaétano, c'est une longue histoire !

    Rouen, c'était le fief du côté papa Charlick, qui fut élève au Lycée Corneille; son père, mon papé Gouinguenet, fut Président du Tribunal Administratif d'aRouen, et Président de l'amicale des Bretons d'aRouen. C'est ma mamé, sa veuve, ma grand-mère Gouinguenet, qui m'a logée, durant mes études; d'ailleurs, je lui ai dédié, personnellement, ma thèse. Car sans elle ...

    Par contre, côté maman, c'est là que je croise les chemins Guéna / Magne / Bébéar, via Périgueux. En effet, le deuxième époux de maman, Maxime Magne, périgourdin de la Double et de Saint Astier, eut comme meilleur ami le papa de Claude Bébéar. J'ai rencontré ce dernier, en tant que fille de ma maman, et donc belle-fille du meilleur ami de son père.

    Ce n'est que plus tard que j'ai fait le rapprochement avec Rouen pour Claude Bébéar; mon époux Etienne Malandain, Notaire à Duclair (76) et golfeur à Mont-Saint-Aignan, l'a connu en Seine-Maritime, mais pas moi.

    Pourquoi Pau ? Le hasard orienté; je voulais m'installer dans le Sud-Ouest; un laboratoire correspondant à mes désirs de l'époque était à vendre dans cette ville. Voilà ...

    Deux ans après mon arrivée en Béarn, soit en 1989, maman et son second mari ont quitté Périgueux pour vivre à Pau. Voilou ...

    Destin !

    Kénavo.

    AG à GR.

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  18. Amusant ,

    car j'ai un ami qui habitait Duclair à l'époque et eut affaire à Me Malandain , mais sans doute votre beau père , vu que cet ami à le même âge que moi

    Bon cette fois-ci je ferme la boutique et je prépare ma valise

    A+

    GR

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  19. Peut-être, Gaétano.

    Mais père et fils travaillaient ensemble.

    Je ne sais si le papa d'Etienne est toujours vivant; Robert Malandain (mon beau-père) n'aimait pas que je lui dise qu'il ne faisait pas son âge; il me répondait à chaque fois, pas trop content :" Mais même sur mon lit de mort, j'aurai bonne mine !".

    Etienne aurait 70 ans s'il était en vie (né fin 40).

    Kénavo.

    Agnès.

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