samedi 26 novembre 2016

Honte à l'imposture !


(Mascarade basque à Urepel, lors du départ de la Korrika 2015)

Bonjour mes amie-s de la solidarité nationale française publique.

Voici une citation du Général de Gaulle, au moment où il fut Président du gouvernement provisoire de la République française (1944 - 1945) :
  
« ...tout en assurant à tous le maximum de liberté, et tout en favorisant en toute matière l'esprit d'entreprise, elle (la France) veut faire en sorte que l'intérêt particulier soit toujours contraint de céder à l'intérêt général, que les grandes sources de la richesse commune soient exploitées et dirigées ... pour l'avantage de tous, que les coalitions d'intérêt ... soient abolies une fois pour tous, et qu'enfin chacun de ses fils, chacune de ses filles puisse vivre, travailler, élever ses enfants dans la sécurité et la dignité... » 

Notons que le programme du CNR (Conseil National de la Résistance) fut rédigé par des hommes de bonne volonté, à la fois de droite (pas extrême) et de gauche (plutôt SFIO).

Certes, nous ne sommes plus en 1945. Pourtant la France solidaire, c'est à dire l'ensemble des Français pour tous les Français, reste encore et toujours d'actualité, surtout face à la concurrence internationale mondiale.

Le problème (allons-nous nous en plaindre ?) est que la population française vieillit, et que les magnifiques traitements sauvant des vies (si belle chirurgie cardiaque !) en utilisant une haute technologie, coûtent de plus en plus cher.

Tout le monde donne de l'argent, ou presque (CSG) ...
http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/protection-sociale/financement/quelles-sont-differentes-ressources-protection-sociale.html

Quelques petits graphiques intéressants, correspondant au déficit de la Sécurité sociale depuis plusieurs années en France (source WIKI, "Budget de la Sécurité sociale") :

Le déficit du régime général

Selon le ministère du Budget, le déficit du régime général a atteint 13,3 milliards d'euros en 20137, contre une prévision de 12,5 milliards d'euros15.
Début 2012, le Gouvernement avait affiché un objectif de retour à l'équilibre budgétaire de la branche maladie en 2015, et celui de la branche retraite à l'horizon 201816.
Le graphique et le tableau ci-dessous représentent l'évolution du solde du régime général de sécurité sociale (en milliards d'euros).
Déficit du régime général de la sécurité sociale de 2000 à 2015 (en milliards d'euros)17
Année Branche Maladie Branche Retraite Branche Famille Branche AT - MPnote 1 Déficit total
2000 - 1,6 + 0,5 + 1,4 + 0,4 + 0,7
2001 - 2,1 + 1,5 + 1,7 0 + 1,2
2002 - 6,1 + 1,7 + 1 0 - 3,5
2003 - 11,1 + 0,9 + 0,4 - 0,5 - 10,2
2004 - 11,6 + 0,3 - 0,4 - 0,2 - 11,9
2005 - 8 - 1,9 - 1,3 - 0,4 - 11,6
2006 - 5,9 - 1,9 - 0,9 - 0,1 - 8,7
2007 - 4,6 - 4,6 + 0,2 - 0,5 - 9,5
2008 - 4,4 - 5,6 - 0,3 + 0,2 - 10,2
2009 - 10,6 - 7,2 - 1,8 - 0,7 - 20,3
201018 - 11,6 - 8,9 - 2,7 - 0,7 - 23,9
2011 - 8,6 - 6 - 2,6 - 0,2 - 17,4
2012 - 5,9 - 4,8 - 2,5 - 0,2 - 13,3
201319 - 6,8 - 3,1 - 3,2 + 0,6 - 12,5
201420 - 6,5 - 1,2 - 2,7 + 0,7 - 9,7
201521 - 5,8 - 0,3 - 1,5 + 0,7 - 6,8
2016(p)22 - 4,1 + 1,1 - 1,0 + 0,7 - 3,4

Où l'on voit que le déficit fut abyssal de 2008 à 2012, sous le gouvernement Fillon, du fait de la crise liée à la faillite de la banque Lehman Brothers (les Français en furent-ils responsables ?).

En 10 ans, de 2006 à 2016, le déficit de la branche maladie est passé de 5,9 à 4,1, c'est-à-dire qu'il a baissé ! Quant au déficit total, il a baissé aussi, passant de 8,7 en 2006 à 3,4 en 2016.

Donc affirmer que les Français sauveront leur système de santé solidaire, en remplaçant du jour au lendemain l'AMO (Assurance Maladie Obligatoire) par l'AMC (Assurance Maladie Complémentaire) pour les maladies non graves mais qui font mal et pourraient devenir graves, C'EST DE L'INTOX, pour donner plein d'argent aux mutuelles privées (et à leurs hiérarques dirigeants), qui vont inévitablement augmenter les cotisations, au détriment de la population française.

Le tout est de le savoir, en luttant contre la désinformation d'un homme politique qui se proclame, de façon mensongère, héritier du gaullisme social. D'ailleurs, le gaullisme est, tout court. Il n'a pas besoin d'une épithète, 
aboutissant à un pléonasme.

A bientôt car ...

A SUIVRE ...

(Tombe de "Chaban" à Ascain, pays basque)

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